On en connait qui vont être contents avec cette recette de burger maison !
Le voila, le fameux Burger façon salade César, publié il y a peu sur nos réseaux sociaux, et il va faire des heureux, on en est déjà sûrs.
Il est copieux, savoureux, moelleux, dégoulinant, bref tout ce qui fait d’un burger un burger bien « Tasty ».
Mais rassurez-vous ce n’est pas « n’importe quel » burger …
Non ! Non ! Ce n’est pas le burger du premier venu, ni de Mc Do ou de Burger King, sur lequel on aurait ajouté un peu de pickles parce que ça efface le goût du gras, auquel on aurait mis un brin de salade, de préférence cuite lorsque l’on vous sert, un burger affublé d’un steak plus ou moins cuit et dégoulinant de gras parce qu’il parait que c’est plus juteux ainsi, et avant tout de beaucoup de sauce et de fromage fondu pour donner une bonne grosse impression au premier regard.
Non ! Là, on parle d’un « Burger 61 degrés » quand même !
Un burger de fou, un truc énorme, où l’on est obligé de défaire le premier bouton de son pantalon, tellement il est fat !
Mais en même temps, c’est tellement bon, que ne pas le finir serait un affront.
Il est si moelleux qu’il fond dans la bouche.
La viande est tellement, parfaitement cuite que c’est difficile de s’arrêter.
Et son goût ! … Ah son goût !
Le steak est juteux et savoureux, avec ce bourbon qui amplifie la saveur de viande maturée, qu’il devient presque impossible de ne pas croquer dedans à pleine dents.
Le parmesan affiné 24 mois, apporte son intensité et sa lourdeur comme savent si bien le faire les fromages à affinage long, et c’est sans nul doute l’un des charmes de ce burger que de l’avoir râpé finement pour profiter pleinement de sa saveur.
Avec ça, l’ajout d’un œuf Onsen, nous fait friser l’indécence gustative.
Mais seul ceux qui on eu l’occasion de croquer dans un tel sandwich peuvent vous en parler ainsi.
Les septiques et les puristes du burger n’oseront même pas le préparer.
Eh, oh! On dirait des marchands de poisson !!!
Il est pas beau mon burger ?
Il est beau ! Il est tasty ! Il est mieux que les autres !
Qui veut un burger ? Qui ?
Enfin malgré tout nos beaux discours, une chose reste sûre : pour pouvoir goûter à ce burger super-ultra-méga-génial, il va falloir un peu d’effort (c’est que ça ce mérite ces choses là).
Il faudra vous armer de patience, mais un peu moins quand même que pour notre agneau à la cuillère moderne.
Tout d’abord il faudra pétrir la pâte des buns (à la main de préférence) pour bien développer le réseaux de gluten et le rendre moelleux après la cuisson, il faudra bien sûr leur donner une forme ronde puisque nous avons utilisé pour ce burger notre pâte à hotdog.
Vous devrez prendre le temps de hacher la viande maturée et le gras de veau, à l’aide d’un hachoir munis d’une grille de 8 mm, pour préparer un bon steak.
Puis il faudra le cuire sous-vide et le griller pour lui donner un bel aspect, à l’aide d’une poêle contenant un peu d’huile, ou directement au chalumeau (si vous en avez un) après avoir enduit la viande au préalable d’huile neutre.
Il vous faudra confectionner, si ne n’est pas déjà fait, un peu d’ail confit sous pression, pour donner au pain, une fois qu’il sera cuit, un goût très doux d’ail.
Vous n’oublierez pas également de préparer un œuf Onsen à 64 °C, le fameux œuf parfait, mais pas trop tôt, sinon, il aura eu le temps de refroidir avant le dressage du burger.
Bien à l’avance vous aurez émulsifié une « mayonnaise César ».
Ce mélange sera préparé à partir d’une mayonnaise moderne que l’on enrichira de jus de citron, de sauce Worcestershire et de parmesan finement râpé.
Il ne restera plus qu’à dresser l’ensemble en ajoutant des tranches de filets de poulet rôti, des anchois natures préparés dans l’huile, un peu de parmesan râpé, et quelques feuilles de salade romaine, que vous aurez pris soin de laver avant de les insérer dans le sandwich.
Nous espérons que vous aimerez ce burger que nous avons adoré, Cédric et moi, et nous vous souhaitons un bon appétit.
Salut 61 Degrés,