Le blender sous vide Kuvings SV500 en photos
Le blender sous vide SV500 de chez Kuvings.
Le blender une fois la cloche de sous vide enlevée.
Les différents éléments du blender, il manque le poussoir qui était au lavage le jour des clichés.
Le dessus de la cloche de mise sous vide.
L’intérieur de la cloche de mise sous vide.
On voit bien le bloc d’aspiration de l’air qui se relie au couvercle pour la mise sous vide.
Ici la colonne qui relie le dessus de la cloche à la pompe de mise sous vide via une petite ventouse qu’on verra plus tard.
La contenance du bol de mixage, 1200 ml maxi.
L’intérieur du bol avec son système de 6 lames 3D en inox.
Ici le couvercle du bol de mixage qui permet de faire et de maintenir le vide.
Le dessous du couvercle du bol avec le bloc permettant la mise sous vide.
La partie centrale : le « vacuum module » se démonte ce qui permet d’utiliser le poussoir lorsqu’on mixe sans la fonction sous vide.
Le joint du couvercle du bol, qui est également démontable.
Le « vacuum module », le système qui permet de faire et de maintenir le sous vide dans le bol du blender, peut être entièrement démonté pour un nettoyage efficace.
Ici le système de ventouse qui se connecte à la colonne de la cloche pour effectuer la mise sous vide.
Ici le système de rotation qui entraine les lames dans le bol du blender.
Le dessous du blender avec 3 grilles de ventilation pour refroidir efficacement le moteur.
Allez on va vous faire une petit démo 🙂
Nous avons pris du céleri branche, de la salade verte et de l’eau pour vous présenter deux tests : un jus mixé sous vide et un second mixé en mode normal.
Mise sous tension du blender.
On allume l’appareil en appuyant sur le bouton central rond.
Le panneau de contrôle :
On peut soit utiliser les fonctions pré-programmées avec les 3 boutons, soit contrôler les lames avec le bouton central rond.
Programmes (de gauche à droite) : Jus sous vide ou mise sous vide – smoothie sous vide – Mixage automatique.
Bouton central rond : si on le tourne sur la gauche : impulsion, si on le tourne sur la droite : mode manuel.
Ici on a choisi le mode jus sous vide.
C’est parti !
On peut contrôler l’avancée de la mise sous vide de l’appareil sur le dessus de la cloche (ça permet de patienter…)
Une fois la mise sous vide du récipient effectuée la barre redevient blanche.
Départ automatique du mixage !
C’est joli, non ?
Et voici le résultat.
Très peu de bulles d’air.
Maintenant mixage sans sous vide, on remarque tout de suite la différence.
Beaucoup de bulles d’air.
Vraiment beaucoup !
Et voici pour comparer le résultat.
Le jus de légumes à gauche avec sous vide, celui à droite en mode normal.
On a également reçu avec le blender une jarre de conservation, qui permet de conserver sous vide les jus et smoothies préparés.
C’est le même système de couvercle, et pour faire le vide il suffit d’appuyer sur le bouton de droite « jus sous vide » après avoir positionné la cuve et la cloche sur le socle de l’appareil.
Le power blender sous vide Kuvings SV500 à l'usage
Niveau sonore :
Rien d’exceptionnel au niveau sonore avec ses 83 dB à pleine puissance, il est dans la moyenne des appareils du marché.
La cuve de mise sous vide améliore cependant ce résultat en réduisant à 73 dB le bruit de l’appareil.
Les détails qui pourraient être améliorés :
La forme du bol de mixage
La forme particulière du bol du blender génère pas mal de perte de matière (à moins d’utiliser une toute petite maryse, mais même avec ça, c’est fastidieux).
Si vous regardez la photo du bol, vous verrez qu’il y a ce qui s’apparente à des renforts dans les coins. Nous pensions que c’était pour le rendre plus résistant, mais en fait non : c’est pour améliorer le vortex créé lors du mixage.
Cela améliore donc la texture des jus et purées, mais en revanche, cela pose un vrai soucis pour récupérer correctement une purée ou une soupe épaisse.
D’ailleurs, de l’aveu de la marque elle-même, ce blender à été conçu dans l’esprit pour réaliser des smoothies et des jus parfaits, pas pour des préparations plus épaisses, ce qui est dommage.
Les joints de la valve et du couvercle
Ils sont démontables pour le nettoyage (ça c’est pratique) par contre il faut bien les laisser sécher à l’air libre, sinon ils développent très vite une désagréable odeur de moisissure.
Donc une fois le nettoyage effectué : ne remontez pas immédiatement les joints et petites pièces, mais laissez les sécher à l’air libre autant de temps que nécessaire !
Petite astuce : si malgré toute votre attention, les pièces caoutchouc des blocs de mise sous vide développent une odeur désagréable, faites-les tremper dans une solution de bicarbonate de soude et d’eau durant 24 h, de manière à détruire les moisissures et faire disparaitre l’odeur.
Pas de sous vide à chaud
Nous nous en doutions avant même d’avoir l’appareil entre les mains : on ne peut pas utiliser la fonction sous vide avec des produits chauds, parce que cela endommagerait la pompe d’aspiration (comme sur la plupart des machines à faire le vide).
Dommage, nous avions plein d’idées si cela avait été possible, mais tant pis.
Pas de produit à température élevée
Dans la notice, il est indiqué de ne pas placer dans le bol du blender des ingrédients à une température supérieure à 40 °C.
Pour le sous vide, cela se comprend, mais pour mixer normalement, ça nous paraissait étrange !
Le bol étant en Tritan, il est donc sensé supporter sans dommage des températures élevées, jusqu’à 90 °C.
Du coup nous avons posé la question à Warmcook !
Et il s’avère que cette recommandation est faite aux utilisateurs pour préserver l’esthétique de la jarre de mixage.
En effet, le Tritan prends un aspect laiteux au fur et à mesure lorsqu’il est en contact avec des produits à température trop élevée.
Du coup nous allons quand même pouvoir l’utiliser avec du chaud, et nous vous ferons un retour au bout de quelques temps 😉
Il chauffe
En effet, le moteur a tendance à chauffer quand on l’utilise intensivement, du coup il se met en défaut.
La première fois où ça nous est arrivé, nous nous sommes dit « ça y est, on l’a bousillé ! » 🙁
Mais non, il faut simplement attendre que le moteur refroidisse pour pouvoir le utiliser à nouveau le blender. Cela peut arriver quand on mixe des aliments durs, comme des arachides, pour obtenir du beurre de cacahuète.
Cette fonction est là justement pour protéger le moteur.
Un usage domestique uniquement
Malheureusement cet appareil est destiné à un usage personnel, et non pour un usage pro, et nous trouvons cela dommage…
Le moteur ne supportera pas le fait de mixer intensivement à répétition toute la journée.
Mais Warmcook nous a confié qu’une version pro va bientôt sortir, avec un moteur prévu pour une utilisation intensive.
C’est chouette, parce que les avantages du mixage sous vide seront à coup sûr une belle innovation pour les professionnels.
On attends la version corrective avec impatience !
Ce que nous aimons chez le SV500 :
La puissance
Il mixe tout : les légumes, les fruits, et jusqu’aux fruits à coque… et cela très rapidement (du moment qu’on ajoute un peu de liquide).
Nous n’avons pas encore testé avec les glaçons, mais visiblement cela n’a pas l’air de lui poser problème puisque la notice conseille l’utilisation de glaçons de moins de ⌀ 3 cm.
Du coup on obtient une texture de jus ou de soupe très fine, soyeuse.
Les modes automatiques
Le panneau de contrôle intuitif avec ses 3 modes pré-programmés facilitent vraiment la prise en main de l’appareil.
C’est très simple à utiliser au quotidien, les modes sont optimisés pour obtenir de très bons résultats (augmentation progressive la vitesse de rotation des lames, en alternances avec des séquences de d’impulsion…).
Le sous vide
Le blender en fonction sous vide permet d’obtenir des textures lisses, presque sans bulles, ce qui joue énormément sur la couleur et l’aspect des produits.
La suppression de l’air durant le mixage des ingrédients crus favorise également la préservation de la couleur et des nutriments, en réduisant le phénomène d’oxydation.
Le visuel des jus et smoothies est vraiment plus esthétique qu’avec un blender standard.
C’est d’ailleurs assez pratique de mélanger de la gomme xanthane (ou autre texturant) avec un liquide sans être obligé de passer ensuite la prépa à la machine sous vide à cloche pour retirer les bulles d’air, puisqu’on le fait directement avec le blender.
Le nettoyage
À l’usage le nettoyage est assez facile.
Nous avions peur que ce soit compliqué, avec la forme spéciale du bol et les lames non démontables (c’est normal c’est la législation européenne pour les power blender, même si il y a une coquille à ce sujet dans la notice), mais en fait il suffit de faire tourner le blender avec un peu d’eau tiède et de liquide vaisselle et le tour est joué.
Le bloc qui permet le sous vide sur le couvercle se démonte entièrement ce qui simplifie d’autant le nettoyage (n’oubliez pas de tout faire sécher !)
Et le reste : bloc moteur, cloche sous vide… se nettoient très facilement.
La jarre de conservation sous vide
Au départ, nous trouvions cet accessoire un peu gadget, mais à l’usage elle est assez pratique pour conserver un jus préparé à l’avance (ou pour faire une marinade sous vide).
En conclusion
Le power blender Kuving SV500 fait très bien son taf, il est juste dommage que le moteur ne puisse pas supporter une utilisation intensive… Mais comme nous l’avons mentionné, une version améliorée pour une utilisation professionnelle est en cours de développement du côté de la marque.
Le mixage est très efficace pour tout ce qui est jus, smoothies, soupes… mais peine un peu lorsqu’on recherche des textures plus épaisses ou visqueuses comme du beurre d’oléagineux, mais dans la majorité des cas on s’en sort, quitte à jouer avec les réglages.
Le sous vide pour le mixage apporte un vrai plus, en terme de texture, d’esthétique ou de nutrition, et nous permet d’économiser des manipulations et donc de gagner du temps sur certaines préparations.
Pour un tarif de 499 € TTC, il est livré avec un poussoir, une jarre de conservation et un livret avec quelques recettes.
Salut 61 Degrés,