à l’origine, ce devait être un pain à l’ortie…
Oui, mais la nature en a décidé autrement : le bocal de poudre d’ortie avait été colonisé par une moisissure, alors il a fallu changer d’idée fissa, puisque tous les autres ingrédients étaient déjà sur le plan de travail…
Bref, après la première déconvenue, et un peu d’hésitation aussi (il faut dire que nous possédons environ 100 épices et aromates au labo), ce pain à la poudre d’ortie est devenu un pain aux oignons séchés et à l’origan.
Et pour tout dire, il était bon ce pain : la saveur rappelait celle de la focaccia, ou de la fougasse, ça donnait envie de le grignoter, bouchée par bouchée, avec un petit verre de vin de pays, autour d’un apéritif qui n’en finirait pas avec des amis…
Bref, question préparation, rien de bien compliqué, on frase l’eau, la levure et la farine, on laisse une bonne heure d’autolyse, puis on pétrit en ajoutant d’abord le sel puis les aromates, pointage en masse 1/2 journée à température ambiante, un petit laminage pour retendre un peu le réseau de gluten, puis division, boulage, façonnage et apprêt, cuisson sur pierre réfractaire et ressuée sur grille, la routine habituelle, quoi !
Comme il s’agit d’un pain fermentés à la levure, le gluten se tient bien, même avec un peu plus de 70 % d’eau. Comme d’habitude, 0,1% de levure, et 1% de sel, ce qui suffit amplement à fermenter la pâte et à donner de la sapidité au pain.
Bonne boulange !
Salut 61 Degrés,