Hélas madame, je n’ai plus de merlan… lalalala…
Hier encore, ben j’en avais pourtant
Nous autres on n’y peut rien, vous savez comment c’est
Les arrivages ça dépend de la marée… lalalala…
Voilà une belle chanson du groupe Naheulband pour commencer l’intro de cette recette.
Foutaise et fourberie !!!!!
En effet, l’histoire nous emmène dans une quête lointaine, perdue au fin fond des temps, complétement oubliée de tous… (là t’es aller trop loin, ça c’est le placard à balais)
Bref après avoir courageusement guerroyé contre des taches de sauce accrochée au fond d’une casserole, des résidus de ragout au fond d’un faitout, des assiettes sales…
Cédric est tombé sur un vieil album du Donjon de Naheulbeuk (parfois, il n’a plus toute sa tête, surtout après la plonge) et là, l’inimaginable arriva…
N’importe quelle personne saine d’esprit l’aurait aussitôt rangé, caché, jeté au fond du placard à balais… Mais pas Cédric ! Non content de la journée éprouvante que nous venions de passer, cet abr…ti a appuyé sur Play.
Alors une incantation horrible, effrayante est sortie des enceintes : c’était le premier couplet de « Hé la p’tite dame ». Et comme les bonnes choses n’arrivent jamais seules, nous avons eu cette foutue chanson en tête pendant 4 jours.
La malédiction de Naheulbeuk était lancé… snif, snif, snif.
Pour conjurer le sort, nous avons du braver tout les dangers, affronter des poissonnier sans merlan, qui voulaient nous vendre du pavé de saumon, c’est la promo du jour, ou encore des crevettes, ça a un peu le même goût qu’ils disaient ?!?!?
Bref à chaque fois on nous ressortait le même refrain :
Hélas madame, je n’ai plus de merlan….
Ce qui ne manquait pas de relancer dans notre méchant petit cerveau l’air de la chanson et le reste des paroles.
Elle est vraiment nulle cette malédiction.
Enfin, après plusieurs jours de quêtes infructueuses, Cédric a pioché la carte miraculeuse : la marée était enfin avec nous, et nous avons trouvé sur l’étal de notre poissonnier de beaux merlans tout frais.
Nous nous sommes jeté dessus, nous allions enfin pouvoir conjurer le sort en réalisant une recette à base de merlan (et des différents ingrédients sauvages que nous avons pu rapporter de cette quête acharnée : pissenlit, fleurs et feuilles de coucou, fleurs de violette, ail des ours…)
Vous savez tout maintenant sur la petite histoire de cette recette.
Hélas madame, je n’ai plus de merlan… lalalala…
Hier encore, ben j’en avais pourtant
Nous autres on n’y peut rien, vous savez comment c’est
Les arrivages ça dépend de la marée… lalalala…
Noooooonnnnnnnnnnnnn pas ça !!!!!!!!!!!!
Bon, on n’a plus qu’à retourner voir le poissonnier, du coup !
Salut 61 Degrés,