Le Diamond sur le papier
Puissance électrique : 2.000 W (230 V / 50 – 60 Hz / 9,2 A)
Volume d’eau du bain marie : 58 l (norme DIN 12876-2)
Dimension générale (L/P/H) : 133 x 212 x 330 mm pour l’appareil – 335 x 190 x 330 mm avec le système de fixation
Profondeur minimale du contenant : 20 cm
Poids : 5 kg seul et 6,3 kg avec le système de fixation
Réglage de la température de travail : 20 °C – 95 °C
Réglage de la durée de cuisson : 1 min – 99 h
Précision : sonde de température au Platine (Pt)
Stabilité de la température : 0,01 °C
Flotteur de sécurité : intégré
Grille de protection : intégrée
Agitateur : par pompe – 14 l / min
Connectivité Bluetooth : non
Contrôle HACCP : oui via PC
Connexion sonde : oui (sonde en option)
Ecran : VFD
Classe de sécurité: IPX4 protection contre éclaboussures venant de tous côtés
Façade protégée des éclaboussures
Protection anti-vapeur
Fourni avec système de fixation : oui
Pont en inox, extensible de 35 à 68 cm
Garantie : 2 ans
Fabriqué en Allemagne
Le Diamond de FusionChef en photo
Le Diamond vu de face.
C’est la version Diamond Z que nous vous présentons, c’est-à-dire qu’il est fourni avec un support en inox extensible pour bac gastro.
Le Diamond vu de côté.
Le Diamond vu de dos, il y a un peu de changement par rapport au Pearl.
Toujours les fusibles et l’interrupteur étanche, mais on a en supplément une fiche pour une sonde (ext PT100) et une fiche pour relier le thermoplongeur à un ordinateur (RS232).
D’ailleurs on voit tout suite beaucoup mieux sans les caches qui protègent les fiches contre l’humidité et les éclaboussures.
La cage de protection du système de chauffe et de brassage.
Le système d’extension du pont inox permettant de s’adapter aux dimensions du bac gastro.
Il est maintenu en position par deux petite vis, une de chaque côté du système de fixation.
Il suffit de dévisser.
Le système ouvert.
Il est prévu pour s’accrocher parfaitement aux bacs gastro.
Le système immergé du thermoplongeur Diamond est identique à celui du Pearl : pas de changement notable pour les systèmes de chauffe, de brassage ou de filtration.
Vue de haut.
Le Diamond mis en place.
C’est stable, ça chauffe vite l’eau dans le bac.
Côté commandes, il y a un vrai changement par contre : trois alarmes au lieu d’une, des programmes pré-enregistrés, l’indication de la température et de la durée de cuisson…
Connectons maintenant la sonde de température à la fiche.
La sonde côté aiguille, qui est entièrement étanche.
Ça ressemble à ça à l’intérieur de la fiche.
Connectons maintenant le PC.
Un petit aperçu du logiciel.
Et voici le rapport affiché au complet, avec le nom du produit, l’heure la température mesurée.
Ainsi, on peut suivre les variations de seconde en seconde tout au long de la cuisson.
Le thermoplongeur Diamond dans la réalité
Niveau sonore :
Avec ses 54 dB, il fait partie des thermoplongeurs les plus bruyants que nous ayons testés, mais étrangement, comme pour le Pearl, son bruit de fonctionnement est plus agréable que celui de ses concurrents.
Niveau puissance de chauffe :
Pour la puissance de chauffe sur un bac de 8l litres d’eau, il faut compter 10 minutes 17 (attention c’est précis) pour passer d’une température de 20 °C à 60 °C, jusqu’ici le Diamond et le Pearl sont les plus efficaces que nous ayons testés, surtout quand on voit que le temps d’homogénéisation de la température de l’eau dans tout le bac est de seulement 10 secondes lorsque la température est atteinte, alors que d’autres appareils prennent facilement 10 minutes sur 20 litres.
Pour un bac de 20 litres, comptez 32 minutes.
Précision de chauffe du thermoplongeur Diamond :
Nous avons effectué toutes nos mesures dans un bac en polycarbonate GN 1/1, rempli de 20 litres d’eau comme pour nos autres tests de thermoplongeur.
Nous avons placé le Diamond d’un côté et nos sondes à différents endroits du bac (sonde Pt), et nous avons constaté des écarts de température entre le thermoplongeur et les sondes compris entre 0 °C et 0,1 °C max entre 38 °C et 71°C, puis un écart de 0,1 °C à 0,2 °C entre 72°C et 80 °C, au delà, nous avons mesuré une différence comprise entre 0,1 °C et 0,3 °C jusqu’à 95 °C.
Les trucs dont on n’est pas fans :
Le niveau sonore de l’alarme :
Même soucis que sur son petit frère, le niveau sonore des alarme nous parait trop faible, et dans une cuisine en pleine effervescence, il n’est pas toujours évident de l’entendre.
Signal sonore de préchauffe :
Toujours pas de signal sonore sur ce modèle, et c’est bien dommage.
Ce n’est pas indispensable mais ça aide beaucoup.
Ce que nous aimons dans le Diamond :
Le système de brassage :
Comme pour le Pearl, son efficacité est indéniable.
Attention au œufs néanmoins, ça brasse beaucoup (beaucoup beaucoup).
Son système de grille de protection :
Nous étions déjà convaincus par ce système de démontage rapide de la cage sur le Pearl, cela se confirme avec le Diamond.
Le système de fixation : le pont en inox extensible mesure de 35 cm à 68 cm.
Il vient se fixer sous la partie émergée du thermoplongeur, à l’aide de 4 vis, après avoir retiré la cage de protection.
Ce système de fixation est très intéressant puisqu’une fois monté sur un bac gastro, il suffit de découper (ou faire découper) un rectangle pour faire un couvercle au bac, afin d’éviter la déperdition thermique.
Seul petit bémol : pour un montage/démontage rapide, des vis à mains qui ne nécessitent pas de tournevis seraient les bienvenues.
L’affichage :
L’un des défauts majeurs du Pearl est ici supprimé : le fait de n’avoir à l’écran que la température de l’eau.
Sur le Diamond, on a l’affichage de la température du bac, l’affichage de la température souhaitée et la durée de cuisson.
On a également, lorsque la sonde est branchée, l‘affichage de la température à cœur.
Les alarmes : sur le Diamond, il est possible de programmer 3 alarmes simultanément.
Elles sont munies chacune d’un un code couleur jaune, bleu, rouge, que l’on peut également reproduire sur les sacs de cuisson (FusionChef propose d’ailleurs de petites bandes autocollantes à cet usage) lorsque l’on a plusieurs produits qui cuisent à la même température ou qui sont en phase de régénération (réchauffage).
Modes pré-enregistrés : le Diamond est muni de 15 modes de cuisson pré-enregistrés divisés en 3 sections : la viande, le poisson et les légumes.
Il est possible de régler soi-même chacune de sces valeurs.
L’enregistrement HACCP : Une fois le thermoplongeur connecté à un PC on peut enregistrer la cuisson afin d’avoir un suivi.
Par contre, ne mâchons pas nos mots : le système de connexion est dinosaurienne, entre le thermoplongeur et l’ordinateur, il faut utiliser un adaptateur avec une sortie usb, puisque la prise de sortie du thermoplongeur date de l’époque de Windows 95 (!!!!)
Pour le logiciel, pas de version française ce qui complique un peu plus les choses.
En effet, celui-ci est doté de multiples paramètres ce qui en fait une véritable usine à gaz, surtout si vous travaillez avec la version labo (la version chef n’est pas tout a fait la même, elle a été simplifiée, mais bon…), mais à l’époque du Bluetooth et des applications ultra ergonomiques on a vraiment l’impression d’être dans une autre époque.
La sonde de température à cœur : le Diamond est muni d’une fiche qui permet de connecter une sonde (en option) que l’on pourra placer au cœur de du produit à cuire. Cette température s’affiche à l’écran de contrôle et une alarme nous préviendra que la température souhaitée est atteinte à cœur.
Il ne restera plus qu’à sortir le ou les sachets, ou bien appliquer un temps de pasteurisation pour la conservation.
Conclusion
En conclusion, le Diamond est un bon thermoplongeur, c’est la version améliorée de son petit frère le Pearl, il est pour des chefs exigeants qui souhaitent un suivie HACCP, et un thermoplongeur qui tient la route.
Nos réserves restent les mêmes que pour le Pearl :
Le tarif, comptez la coquette somme de 2250 € HT pour la version Z ou 2100 € HT pour le Diamond seul.
La durabilité de certaines pièces, et notamment celles du système de brassage en plastique, nous inspirent une confiance relative, malgré son efficacité.
Comme pour le Pearl, il est presque impossible de travailler avec de petits volumes d’eau, nous vous conseillons donc de travailler avec un bac d’au minimum 20 l, sinon ça gicle et ça déborde tout autour !
Ces quelques réserves émises, nous classons le thermoplongeur Diamond de Fusion Chef parmi nos appareils préférés, surtout utilisé avec un grand volume d’eau.
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Salut 61 Degrés,