Les caractéristiques du Sujihiki
Le Tsuka (manche) est de forme Hakkaku (octogonale) et conique et a été préparé en racine de buis, et le Kakumaki (virole) est en corne de buffle noire, d’une longueur de 120 mm pour une hauteur 27 mm et 20 mm de largeur au Tsukajiri (fin de manche).
La lame forgée main en acier San-Maï (sandwich) préparé à la forge directement par Yanick, est composée d’une couche centrale de 135 CR3 et de fer doux pour les couches extérieures.
Elle mesure 28 cm pour un tranchant de 27 cm de l’Ago (garde de la lame) au Kisuki (pointe de la lame), pour une hauteur de 38 mm de haut et 18 mm juste avant le biseaux type Kiritsuke.
Voilà voilà
le Sujihiki
Voici le « petit » Sujihiki de 27 cm de lame dans son Saya (fourreau) sur mesure, fournis avec le couteau.
Rien que là il en impose.
Et lorsque l’on sort le couteau du Saya, c’est encore mieux.
Ici on peut voir le Mei (signature) poinçonné de Yanick, sur le Hira (plat de la lame) aspect brut de forge.
On voit d’ailleurs très bien le Hazakai (la démarcation entre les différentes couches qui composent le San-Maï).
Voici l’autre côté qui est tout aussi impressionnant.
Maintenant voyons la pointe de la lame, qui, vous l’aurez remarqué, n’a pas la forme habituelle du Sujihiki.
Ici, c’est une variante avec une pointe du type Kiritsuke, c’est d’ailleurs fort joli ainsi.
le Mune (dos de la lame), ou l’on voit très bien les différentes couches de métal, avec l’acier 135 CR3 au centre.
L’épaisseur de la lame commence à presque 4 mm au niveau du manche pour finir à 1 mm au Kissaki (pointe).
Il va vraiment falloir préparer une illustration avec tous les termes japonais des différentes parties d’un couteau, ce sera sans doute plus explicite ^^
Du côté du Hasaki (tranchant de la lame) c’est très très fin, un vrai rasoir.
Pour le manche l’accord entre la corne de buffle noire et la racine de buis jaune est simplement sublime et va très bien avec l’aspect brut de forge de la lame.
La forme Hakkaku (octogonale) du manche est très appréciable : une fois en main, le couteau trouve naturellement sa place.
Le manche et la lame sont travaillés séparément et assemblés juste avant l’aiguisage.
Même le saya est travaillé avec soin et préparé sur mesure une fois le couteau finalisé.
Pour finir, un petit test de coupe sur un saucisson artisanal, et franchement ça coupe bien.
Pour conclure
C’est vraiment du très bon et du très beau travail.
Par contre, on ne va pas se mentir, un couteau de cette qualité à forcement un certain coût, en même temps c’est beaucoup d’heures de labeur.
Il faudra également avoir un peu de patience, parce que les délais sont assez longs, Yanick a de nombreuses commandes à honorer.
De plus, avant de commander un couteaux chez Yanick, prenez en compte que ce genre de couteau demande un peu d’entretien, à cause de l’acier 135 CR3 qui à une forte teneur en carbone.
Il faut le nettoyer et éventuellement passer un peu d’huile alimentaire dessus pour le protéger dès que vous avez fini de vous en servir, on évite de le laisser dans le bac de plonge ;).
Pour les commandes c’est très simple, il suffit de faire un tour sur le site de Yanick Puig (on vous a mis un lien sur son logo un peu plus haut dans l’article), ou bien de lui passer un petit coup de téléphone au 06 98 10 53 33.
Vous pourrez ainsi voir avec lui le type de couteaux que vous souhaitez, parce qu’il ne fait pas que des Sujihiki, mais aussi la taille de la lame, sa hauteur, les matières pour le manche et les couleurs de celui-ci…
Bref un couteau sur mesure.
N’oubliez de lui dire que vous venez de notre part ! Peut-être qu’on aura une réduction grâce à vous sur notre prochaine commande 😉
Salut 61 Degrés,