À quoi ressemble le thermoplongeur Buffalo ?
Comme vous pouvez le constater, il est massif.
Ici nous avons la partie de contrôle du temps et de la température.
Il suffit de sélectionner la température souhaitée en appuyant sur + ou – pour faire varier la température par palier de 0,1 °C de 5 °C à 99 °C.
Puis de choisir la durée de chauffe toujours en appuyant sur + ou – ce qui fait augmenter ou diminuer de 1 minute le timer de 0 à 99 heures.
Il suffit par la suite d’appuyer sur le bouton marche (la flèche) pour activer le thermoplongeur et stop (le carré) pour arrêter la chauffe et le timer.
Il est également possible de sélectionner l’unité de température : Degrés Celsius ou Fahrenheit.
L’écran est rétroéclairé ce qui est assez utile.
Le contrôleur gardera en mémoire la température et la durée pour la prochaine utilisation.
Ici on peut voir les petits patins qui permettent d’empêcher le thermoplongeur de toucher le fond du récipient.
Voici la poignée de fixation qui a été revue par rapport au modèle plus ancien.
Elle est munie d’un système qui permet de ne pas serrer la vis comme un bourrin.
En effet celle-ci saute lorsque vous avez suffisamment vissé et que le thermoplongeur est bien accroché.
On trouve également un petit bouton qui permet de descendre la poignée si nécessaire, pour surélever le thermoplongeur afin d’éviter qu’il ne touche le fond du récipient.
Ici c’est l’arrière du boitier ou l’on retrouve un petit ventilateur qui permet de rafraichir le contrôleur. Par contre nous avons été surpris avec le modèle que nous venons de recevoir : celui-ci n’est pas munis d’un interrupteur on / off comme l’ancien modèle.
Ici c’est la prise de courant qui fait office de on / off lorsque l’on branche ou débranche.
Pas super comme système d’arrêt…
Voici la partie aspiration et filtration du thermoplongeur
En effet le thermoplongeur Buffalo est muni d’un petit filtre qui retient les grosses impuretés contenues dans l’eau du bac.
Voici le bouton de reboot discrètement placé sous un cache clipsé.
Il sert à rebooter le thermoplongeur si celui-ci surchauffe et se coupe.
Mais nous ne l’avons encore jamais utilisé.
Voici le thermoplongeur Buffalo dans un bac gastro, vous pouvez voir le marquage pour la quantité d’eau mini et maxi (prendre en compte le volume du produit à cuire dans le niveau d’eau ^^)
Si l’eau descend en dessous du trait minimum, le thermoplongeur bipe et se stoppe pour vous indiquer qu’il faut remettre de l’eau.
Le thermoplongeur Buffalo dans la réalité
Dans la réalité c’est une autre paire de manche que sur le papier, mais voyons cela de plus près.
Pour le tableau de commande :
Celui-ci répond très bien, les boutons du panneau de contrôle ont été revus et sont moins durs à presser que sur le modèle précédent.
La prise en mains est très simple.
On met sous tension le thermoplongeur, on choisi la température, la durée de chauffe et on lance, il bipe lorsque la durée de chauffe est atteinte pour vous prévenir que c’est fini (mais continue de maintenir la température).
Pas de connexion via wifi ou bluetooth pour surveiller à distance que tout se passe bien.
Niveau sonore :
Il est relativement discret, par contre vous entendrez très bien les alarmes de fin de chauffe et de manque d’eau.
Niveau puissance de chauffe :
En partant d’une eau à 20 °C, il faut 12 minutes au thermoplongeur Buffalo pour porter à 60 °C un bac de 8 litres d’eau, c’est pas mal du tout, mais pas miraculeux.
Nous utilisons généralement un bac gastro en inox GN 1/2 d’une hauteur de 200 mm et d’une contenance de 12 litres, soit un bac rempli de 8 litres d’eau, ce qui convient parfaitement au thermoplongeur Buffalo puisqu’il lui faut une hauteur minimum de 12 cm d’eau pour chauffer, sinon l’alarme stoppe la chauffe.
Prévoyez néanmoins un bac d’une hauteur minimum de 20 cm pour pouvoir l’accrocher correctement.
En parlant du bac, une solution d’isolation autour du bac vous fera économiser pas mal de puissance lors de la cuisson, puisque le thermoplongeur ne se mettra pas en route à longueur de temps pour maintenir la température de l’eau. Pensez également à un couvercle pour minimiser l’évaporation et la perte énergétique.
Nous utilisons également un bac de 35 litres (une glacière) régulièrement, pour des grosses pièces de viande et des cuisson longue durée (72 h par exemple).
Le fait qu’il puisse tourner 99 heures d’affilée est un avantage.
Quant à la chauffe d’un aussi grand volume d’eau, il le gère sans soucis, jusqu’à une température de 70 °C. Au delà, il n’arrive pas à monter plus haut seul, la puissance n’est suffisante.
De même pour atteindre une température de 99 °C dans un petit bac 10 litres, il faudra chauffer l’eau au préalable, car au dessus de 92 °C affiché à l’écran, il peine à monter en température.
La précision de chauffe du thermoplongeur Buffalo :
Le constructeur annonce une précision de plus ou moins 0,5 °C, il faut comprendre par là que le thermoplongeur que vous avez reçu peut être 0,5 °C au dessus de la vraie température, ou 0,5 °C en dessous suivant son calibrage. Mais rassurer-vous, il maintient cet écart tout au long de la chauffe, ou presque.
En gros si le thermoplongeur que vous avez reçu est 0,5 °C au dessus de la vraie température, il le sera que vous choisissiez 50, 60 ,70°C… Mais votre voisin lui aura peut être un thermoplongeur calibré à – 0,5 °C.
Nous avons testé le Buffalo avec une sonde tout juste revenue de calibrage (oui c’est important de les faire recalibrer au moins une fois par an, pour être sûr de leur précision). Il est assez précis pour le modèle que nous avons reçu : nous avons un écart de + 0,5 °C sur la sonde de 40 °C à 85 °C puis un écart de 1 °C jusqu’à 94 °C, ce qui n’est pas si mal pour ce petit thermoplongeur.
Le maintient de la chaleur est très efficace : en effet dès que l’eau perd 0,2 °C, le thermoplongeur relance un cycle de chauffe, ce qui est très bien.
Concernant le timer, il n’y a pas de défaut, il est précis : une minute c’est une minute.
Maintenant parlons des côtés un peu moins sympa. Aïe à aïe
Sa durée de vie, nous ne sommes certainement pas un bon exemple, puisque nos thermoplongeurs tournent à longueur de journée, et sont soumis à rude épreuve.
Mais c’est quand même le troisième que nous avons en presque 4 ans !
Le premier a tenu 8 mois, et nous a été changé, sous garantie.
Son remplaçant, lui, a tenu 2 ans et demi.
Nous verrons bien pour le nouveau que nous avons reçu de notre partenaire Équipement Direct.
[Édit] En fait non, c’est le quatrième, puisque celui que nous avons reçu vient juste d’être remplacé, car le boitier s’est fissuré au bout de 2 mois d’utilisation 16 heures par jour.
Un avertissement sonore lorsque la température sélectionnée est atteinte serait un plus sur ce modèle.
Le retour d’un bouton On / Off qui éviterait au thermoplongeur de prendre des châtaignes à chaque branchement.
Un filtre un peu plus fin ne serait pas un luxe non plus surtout lorsque l’on fait cuire directement dans un bouillon.
Et c’est déjà pas mal pour les critiques.
Pour conclure
Malgré ses défauts, le thermoplongeur Buffalo reste très intéressant, et nous avons choisi de repartir avec lui pour de nouvelles aventures cette fois encore.
Mais pourquoi ?
Sa puissance !
Beaucoup de thermoplongeurs sur le marché ont une puissance de 800 w, ce qui convient à beaucoup pour une utilisation personnelle, mais pose des problèmes pour la cuisson de grosses pièces de viande puisqu’il n’ont pas la puissance pour chauffer un grand volume d’eau.
Sa précision de chauffe :
Comme nous le disions plus haut, ce modèle garanti une cuisson à la bonne température sur une plage tout a fait honnête.
Son prix :
En dessous de 250 € chez beaucoup de revendeur CHR, ce qui n’est pas un investissement trop important.
Bref c’est un bon petit thermoplongeur 😉
Salut 61 Degrés,