Une petite recette de kombucha !
Tiens ça nous fait penser que nous ne vous avons toujours pas présenté ni le kéfir, ni la kombucha, deux « préparations » qui emplissent les étagères du labo.
Aujourd’hui nous allons vous parler de la kombucha.
C’est une boisson obtenue par fermentation à l’aide d’un scoby, Claire a nommé le nôtre Scobydoo.
Oui, vous pouvez écarquiller les yeux, nous donnons vraiment un nom à chacun de nos petits symbiotes, ainsi qu’à nos levures (champignons) et à nos bactéries, comme à des animaux de compagnie (mais ils ne font pas pipi sur le canapé et il ne faut pas les sortir tous les soirs, c’est assez pratique).
Et oui, il s’agit d’ingrédients bien étranges, mais ils sont tout à fait nécessaires pour obtenir des aliments fermentés.
Dans le cas de la mère de kombucha, il s’agit d’un symbiote de bactéries et de levures, qui prend la forme d’une masse gélatineuse transparente, et qui permet d’obtenir la boisson kombucha.
Elle est indispensable à la préparation.
Pour réaliser une boisson avec cette mère, il faut un liquide fruité et sucré, nous avons choisi du jus de pomme qui provient des Croqueurs de Pommes, une association locale qui fait vivre les vergers, perdurer de nombreuses variétés de pommiers oubliés, et découvrir au public la richesse des pommes. Nous les aimons bien, nous partageons avec beaucoup d’entre eux la passion des champignons, et ils nous passionnent avec leurs histoires de pommes et les découvertes savoureuses qu’ils nous offrent à chaque fois.
Revenons à la kombucha…
Il faut orienter au plus vite la fermentation pour éviter la prolifération de bactéries indésirables. Nous utilisons pour cela un peu de starter de kombucha non pasteurisé pour acidifier le jus de pommes et permettre une fermentation orientée plus rapide, puisque ce jus de kombucha est lui-même chargé des micro-organismes de la mère et va ensemencer le jus de pomme.
Ensuite, il faut placer la mère dans le bocal dans le bon sens si possible (pile ou face, un côté levures et un côté bactéries) : le côté lisse et clair sur le dessus.
Il faut ensuite couvrir le bocal d’une gaze qui empêchera la contamination par des insectes ou des poussières indésirables, avant de le placer à une température de 28 °C pour une durée qui varie de 7 – 10 jours.
Si la température est inférieure (au moins 20°C), cela marchera quand même mais ce sera plus long.
Nous vous conseillons de goûter régulièrement pour stopper la fermentation lorsque la saveur vous convient !
Bonne découverte et bonne lecture.
On vous fera tout un article sur la kombucha bientôt.
PS : eh non, il n’y a pas que l’éternelle recette au thé amer amer amer… Avec la pomme, c’est incroyablement bon !
Salut 61 Degrés,